Benoit Desavoye

Villepin donne une leçon de netpolitique

Après mon billet de juin dernier « villepin.fr où comment rater une ouverture », j’ai découvert le lancement du club Villepin ce mois-ci et de villepincom le réseau social associé. L’article du Figaro de ce jour: « Villepin tente un come-back politique par le web » m’incite à me pencher sérieusement sur le sujet et force est de constater que la réussite est au rendez-vous.

La rencontre entre un homme et les internautes

Qu’est ce que le succès en communication politique web pour un politique de la stature de Villepin si ce n’est prouver qu’il rencontre une audience, qu’il peut mobiliser des partisans et que lesdits partisans sont des citoyens impliqués, capables de débattre, d’échanger, de s’organiser.

Il a un réseau gratuit…il a tout compris

Tous ses ingrédient sont sur villepincom.net dont le design est pour le moins basique, l’outil utilisé est à la portée de tous, mais l’essentiel est dans les membres, presque 1400 à ce jour. Les rubriques du site permettent les débats, la diffusion de contenus multimédia, la création de groupes et on peut dire que la fête bât son plein à tous les étages du club. Les écrits sont nombreux, les groupes remplis de membres, quelques dates sont sur l’agenda, le compte twitter compte déjà des centaines de suiveurs et suivis ( 608 Following 429 Followers ) La couleur est même annoncée avec le pseudo twitter villepin2012

Depuis Segolène Royal qui avait véritablement pris le pouvoir en interne lors des primaires du PS grâce à Désirs D’avenir je n’avais pas vu une telle réussite. Le fond prend le pas sur la forme (ne pas voir dans cette remarque de clin d’oeil à la surfeuse des Charentes et à son nouveau site).

Le Club Villepin, à côté du réseau social, apparait ainsi comme la partie émergée de l’iceberg, facilement accessible à ceux qu’un réseau social seul dérouterait. WordPress est utilisé et me semble particulièrement bien sécurisé.

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