Benoit Desavoye

Vers un célibat des politiques ?

Le Nouvel Observateur cite la définition de l’OCDE d’un conflit d’intérêt. Selon l’OCDE, un conflit d’intérêts » implique un conflit entre la mission publique et les intérêts privés d’un agent public, dans lequel l’agent public possède à titre privé des intérêts qui pourraient influencer indûment la façon dont il s’acquitte de ses obligations et de ses responsabilités. »

La seule solution est de supprimer les intérêts privés, d’empêcher tout cumul, de ne pas avoir de conjoint, ni d’enfants. Nous ne sommes pas allés suffisamment loin avec l’ENA, c’est un véritable monastère qu’il faut pour garantir en laissant plusieurs années les futurs responsables face à leurs seuls responsabilités se défaire progressivement de tout attachement, de tout intérêt privé. Ils donneraient bien sûr leurs biens à la communauté.

Pour garantir totalement cette absence de conflits d’intérêts et crédibiliser encore plus notre quatrième pouvoir, la presse, aucun journaliste ne devrait avoir de parts ou d’intéressement dans son propre média. Leurs avantages fiscaux très avantageux seraient supprimés et ils n’accepteraient jamais d’invitation à déjeuner ou à dîner. Ainsi, on garantirait qu’à aucun moment il n’y a de conflit entre les écrits et les chiffres de ventes ou l’audience publicitaire qu’un média peut retirer de ses écrits. Les mariages entre politiques et journalistes seraient évidemment chose impossible. Ainsi les journalistes seraient les garants totalement purs de ce nouvel ordre que nombreux appellent de leurs voeux.

Non vraiment, Il est évident que les choses ne peuvent continuer ainsi et qu’il faut de nouvelles règles, nous ne pouvons plus continuer à faire confiance, à se limiter à une présomption d’innocence, il faut tuer dans l’oeuf tout risque sinon nous aurons toujours un doute.

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